Hébété




Putain c’est la merde !
Je ne dors pas !
Je ne comprends pas !
Ce n’est pas la lune qui est pleine, c’est ma tête.
Pourquoi c’est la peur qui gagne ?
Le ailleurs, le passé, le futur ?
Tu sais toi ?

Une seule vie,
Et toute cette énergie pour ne pas oser la vivre
Ou des miettes… Accrochés, agrippés, chapardeurs,
Des pensées de pensées de pensées de pensées
Les histoires des histoires

Et surtout ne pas trop demander la réponse à son corps,
Des fois qu’il suggère des folies douces
Ou des intuitions simples : ici et maintenant.
Non ! Circulez !

Plutôt spéculer, ressasser, supputer, hypothéser, projeter et attendre.
Attendre
L’Idéal, the TRUC,
Celui qui va tout réparer, tout combler, tout sécuriser.
Cette mythologie serait la raison ?
Pfff mes couilles !
Ni sensée, ni sensible,
Cervelet écervelé,
Sans tripes pas d’esprit,
Et l’amour mis à mort !
Et l’amour mi amor ?

Automatique écriture,
Cliquetis de mes réponses sans question,
Mots démons
Qui démontent et démontrent,
Larmes sans âme pour déposer les armes,
Et enfin m’endormir.

Hébété.

Commentaires