La violence éducative ordinaire : enfant du patriarcat

Source : http://www.zinzinzine.net/violence-educative-ordinaire.html




Frédérique Herbigniaux

Résumé
La violence éducative ordinaire est de plus en plus souvent remise en cause dans notre société qui se veut égalitaire. Dans cet article, nous soulignerons les rapports entre ce phénomène et les logiques du patriarcat. Nous insisterons sur les processus d’emprise psychologique par la peur, de domination et sur l’interdiction et la disqualification des émotions de l’enfant. Nous aborderons également quelques pistes pour briser le cycle de la reproduction de la VEO.

1. Introduction

      Écrire un texte féministe sur la violence éducative ordinaire nous aurait paru étrange il y a quelques années. Nous ignorions alors ce que ce terme recouvrait. Et malgré les liens évidents entre les pièces du puzzle patriarcal, notre mémoire traumatique nous empêchait de voir la réalité. Comme pour des milliers de personnes l’ayant vécue, la violence éducative ordinaire demeurait invisible. Alors que nous avions pourtant travaillé dans des domaines proches (violences faite aux femmes, entre partenaires, enfants témoins, harcèlement, parents toxiques,…), notre cerveau restait hermétique au croisement des données.

      La seule façon de laisser l’analyse sociologique se faire a été de travailler notre propre mémoire traumatique afin de sortir du déni. Une fois ce travail effectué, les logiques à l’œuvre dans la VEO sont apparues et les liens entre toutes les problématiques patriarcales se sont créés. Cet article souhaite souligner les rapports entre la violence éducative ordinaire et les processus patriarcaux à l’œuvre dans celle-ci. Nous espérons ainsi permettre au public d’ouvrir plus rapidement les yeux et sensibiliser à cette cause qui touche la plupart des enfants…mais aussi des adultes, qui souffrent encore de leur enfance.

2. Définition de la violence éducative ordinaire

      La famille a toujours été le premier lieu de violence ordinaire. Que cela soit dans les cas d’abus sexuels ou de viols, dans plus de 90% des cas, l’agresseur fait partie de la famille proche ou élargie1. Le tabou sociologique autour de ce phénomène relève du patriarcat qui a sacralisé la famille comme lieu parfait, non-critiquable. Si un nouveau modèle démocratique2 semble se dessiner au sein des cellules familiales entre adultes et enfants, le modèle autoritaire reste pourtant très présent. On notera d’ailleurs la levée de boucliers que la loi contre la fessée soulève en France (70 % des français y restent opposés).3 Malgré des faits clairs, la société continue donc d’estimer la famille comme lieu «refuge» et «sécurisant» alors qu’il y règne un modèle autoritariste où naît la violence éducative ordinaire. Mais qu’est-elle exactement?

      La VEO est l’ensemble des violences que nous infligeons aux enfants sous prétexte éducatif. Elle va du chantage affectif aux gifles, fessées, punitions, absence de soutien, en passant par les moqueries, dénigrements, menaces diverses et variées. Cette violence, autant psychologique que physique - comme le dit O. Maurel4 - est prévue pour « dresser » l’enfant et lui faire accepter l’autorité et la violence des parents sans remise en question. Elle est tolérée, banalisée, encouragée…et dès lors, totalement invisible. Alors surgit la phrase habituelle «Oui mais il y a taper et taper». Remettons les choses au clair. Une gifle est un coup. La violence est un continuum de gestes et d’attitudes et une gifle est donc une violence physique. Elle aura de graves conséquences sur l’enfant. Bien sûr, au plus le comportement est répété, au plus les conséquences seront graves. Minimiser les actes violents fait partie de la stratégie patriarcale. Le phénomène est donc totalement passé sous silence car «une gifle n’a jamais tué personne». Si seulement c’était vrai.

      Les personnes qui défendent une éducation bienveillante (fondée sur l’égalité des droits entre enfants et adultes), se voient taxées de laxistes et accusées de produire des enfants-rois voire des criminels. Cette inversion perverse patriarcale est une énorme supercherie. En effet, la bienveillance n’a rien à voir avec le laxisme, au contraire, il s’agit d’accompagner l’enfant dans ses émotions, son vécu, et de communiquer sur ses besoins personnels. Ainsi, on n’impose plus une limite mais on la crée en respectant les besoins de chacun. Le phénomène de l’enfant-roi n’est pas du tout issu de la bienveillance mais bien de parents qui continuent à violenter leurs enfants d’une façon ou d’une autre en comblant uniquement leurs besoins affectifs par des biens matériels. L’argument des enfants «rois» qui deviennent criminels est aussi inversé. En effet, les enfants qui deviennent des criminels sont justement ceux qui ont le plus souffert. Il est scandaleux que ces enfants, victimes, soient ensuite culpabilisés pour une violence qu’ils ont subie.5

      Afin de mieux cerner la violence éducative ordinaire, il faut comprendre que tout acte qui veut faire de l’enfant un être à domestiquer, à dominer, s’y inscrit. On peut lire à ce sujet Fillozat6, Miller7 ou Neill8 qui expriment bien ce qu’est de considérer, à l’inverse, un enfant comme une personne et non une sous-personne.

3. Le déni et la mémoire traumatique

      O. Maurel explicite ainsi le déni du phénomène de la violence éducative ordinaire, y compris dans le monde scientifique. Selon lui «Comme la quasi-totalité des enfants, les chercheurs ont subi la violence éducative (…) de la main même des êtres qu’ils aimaient le plus au monde(…). Ils l’ont subie à un âge où ils n’avaient aucun moyen de la contester et où elle les a persuadés qu’ils étaient insupportables et désobéissants de nature et qu’il n’existait pas d’autres moyens de les élever que de les frapper pour les «corriger». Cette certitude (…) est devenue un axiome indiscutable et, quand ils cherchent les causes de la violence, la dernière cause à laquelle ils penseraient est le traitement qui leur a été infligé «pour leur bien» par leurs parents (..). Et, malheureusement, les livres qu’ils écrivent ne font que renforcer dans l’opinion publique la certitude que la violence humaine prend sa source dans le psychisme des enfants.»9

      Voici une belle définition du déni lié à la mémoire traumatique, définie par M. Salmona10. Enfant ou adulte, lorsqu’un événement est trop douloureux émotionnellement, le cerveau se met en mode «dissociatif», c’est-à-dire qu’il crée un sentiment de distance avec le réel. Ainsi, chaque fois que la personne se retrouvera en présence du stimulus ayant provoqué ce stress, le cerveau passera en mode dissociatif afin de survivre. Ce mécanisme très utile a été identifié pour les victimes des guerres ou d’accidents, mais il s’applique tout aussi bien à la violence éducative ordinaire. Nous avons tous ou presque subi celle-ci. Mais nous ne pouvons pas la reconnaître car notre cerveau a effacé ces moments de notre mémoire. C’est pourquoi la société entière fonctionne dans le déni du phénomène. Lorsqu’un parent met une gifle à son enfant, il pense agir en rapport avec la situation alors qu’il agit en fonction de son vécu personnel. Et il niera bien sûr que ses parents étaient violents.

      Le patriarcat se sert à merveille de ce mécanisme de déni en dressant les enfants très jeunes à accepter l’inacceptable via l’intériorisation d’un rapport de force inaliénable entre adultes et enfants. Il introduit également une interdiction totale des émotions et des ressentis. Le rapport de force est induit très tôt via le principe de l’«Âgisme»: les plus âgés savent mieux que les jeunes ce qui est bon pour eux. Malgré la violence de ce raisonnement, nous le reproduisons pourtant sans cesse. En effet, l’expérience peut être une chose utile, mais obliger quelqu’un à vivre selon les principes de l’Âgisme n’a jamais amené à de l’épanouissement. Combinée à cela, l’interdiction totale d’exprimer ses émotions, au risque de passer pour un ingrat envers ses parents, boucle la boucle du silence sur la VEO.

4. Le rapport de pouvoir: assurer la peur à travers l’emprise psychologique

      Reprenons la définition de la violence entre partenaires afin de mieux saisir le rapport de pouvoir dans l’éducation violente ordinaire. Ainsi, selon les instances Belges, «les violences dans les relations intimes sont un ensemble de comportements, d’actes, d’attitudes de l’un des partenaires ou ex-partenaires qui visent à contrôler et dominer l’autre. Elles comprennent les agressions, les menaces ou les contraintes verbales, physiques, sexuelles, économiques répétées ou amenées à se répéter portant atteinte à l’intégrité de l’autre et même à son intégration socioprofessionnelle. (…) Les violences dans les relations intimes sont la manifestation, dans la sphère privée, des relations de pouvoir inégal entre les femmes et les hommes encore à l’œuvre dans notre société».11

      Le contrôle et la domination de l’autre pour l’amener sous emprise sont donc à la source de la violence entre partenaires. Et envers les enfants? Les parents n’essaient-ils pas de faire peur à l’enfant, via le chantage affectif (Je ne t’aimerai plus si tu ne fais pas ceci), de le contrôler et de le dominer pour assurer une emprise psychologique? Les parents le font pour bien faire (comme leurs parents l’ont fait pour eux). Mais ce genre de comportement, violent, répété et coercitif, est-il réellement source d’épanouissement tant pour la famille? Combien d’enfants ont-ils peur de leurs parents? De les décevoir? De ne pas être aimés, soutenus? De recevoir une gifle, une punition, des remarques désobligeantes? L’utilisation des menaces est l’indice de l’emprise psychologique: tenir l’autre par la crainte. Le cerveau réagit pareillement à la menace ou à l’acte réel: il remplit sa mémoire traumatique du ressenti de peur. Et l’individu va donc chercher à éviter au maximum de provoquer la violence qui plane en passant notamment en état dissociatif. De cette façon, plus tard, son cerveau ne permettra pas d’identifier l’emprise psychologique à l’œuvre chez d’autres personnes ni de la voir chez lui-même. En éduquant nos enfants dans la violence éducative ordinaire, nous leur apprenons à être violents psychologiquement et/ou physiquement envers eux-mêmes mais aussi envers les autres, et nous les condamnons à vivre toute leur vie sous l’emprise de ces rapports de domination, si courants dans les couples.

      Pourtant, la peur ne peut pas créer une relation saine d’amour - elle est mortifère - mais bien une relation de pouvoir. Un rapport de dominant à dominé, si cher au patriarcat. Le seul vrai rapport humain est celui d’égalité. C’est pourquoi les lois contre la fessée se multiplient et sont vues comme une avancée démocratique. L’enfant n’est (enfin) plus perçu comme une possession de ses parents mais bien comme un être humain avec ses droits propres.

5. L’interdiction des émotions

      La seule façon de sortir de la violence éducative ordinaire serait de pouvoir entendre les émotions des enfants. Seulement, les acteurs du patriarcat s’efforcent de les faire taire, comme ils réduisent au silence toutes les émotions des victimes et même des bourreaux.

      L’être humain ressent quatre émotions fondamentales: la tristesse, la peur, la colère et la joie. En patriarcat, la seule émotion acceptée est la joie. Les émotions sont disqualifiées. Il faut tout supporter, ne pas se plaindre, être fort et ne rien dire. Lorsqu’un enfant pleure, combien de fois n’entendons-nous pas «ce n’est pas grave, ne pleure pas pour ça» ou pire «les garçons ne pleurent pas» ou encore «y’a que les filles qui pleurent». Dans ce contexte de sexisme (étant lui-même une violence éducative ordinaire), les rouages du pouvoir patriarcal et parental écrasent toute velléité d’expression émotionnelle. De cette façon, les dominés ne peuvent se révolter. Nous faisons donc croire aux enfants qu’il est interdit de montrer ses émotions, et même de les ressentir. Nous banalisons leurs peurs, leurs colères, leurs tristesses, et en faisant cela, nous les empêchons de les identifier. À l’âge adulte, la plupart des gens ont tellement bien appris à se couper de leurs émotions qu’il leur faut des thérapies pour simplement les ressentir et les identifier. Car avoir des émotions lorsqu’on est un enfant, c’est agir «contre» ses parents la plupart du temps. Cela est donc interdit.

     Pourtant, les émotions sont nos guides intérieurs et nous montrent les besoins qui n’ont pas été respectés, les choses qui nous conviennent ou non. Couper quelqu’un de ses ressentis est une violence morale très destructrice. Éduquer un enfant, c’est justement l’accompagner dans l’apprentissage de ses émotions et ressentis. Et se permettre évidemment de ressentir les siens en tant que parent et de les exprimer. Dans notre société, le refoulement est valorisé, beaucoup en sont fiers et pensent ainsi «gérer» leurs émotions. En réalité, c’est une réelle catastrophe psychique et sociétale.

      Lorsque l’on n’apprend pas à l’enfant à identifier ses émotions, on l’abandonne à ses ressentis corporels sans soutien, sans compréhension intellectuelle et sans bienveillance. Évidemment, nous n’avons pas appris à le faire pour nous. Dès lors, nous transmettons à autrui la culpabilisation de ressentir des émotions. De nombreuses scènes de violence éducative ordinaire pourraient être évitées par l’acceptation des ressentis de chacun. Mais les phrases «Tais-toi» «Il y a pire ailleurs» «Ne fais pas ton cinéma» sont beaucoup plus faciles. Pourtant, nous savons que les émotions (et notamment la colère) reviennent et gonflent jusqu’à ce qu’elles puissent s’exprimer. Cela engendrera encore plus de situations violentes à long terme. En plus d’interdire à l’enfant ses émotions, nous lui expliquons que les personnes qui pleurent ou qui s’expriment sont dérangeantes et méprisables. Ainsi en va-t-il pour les filles, qu’on laisse pleurer tout en imprimant bien dans leur tête que c’est une attitude néfaste. Les personnes qui osent montrer leurs émotions sont dites ‘hypersensibles’ et classifiées de manière psychiatrique. La société patriarcale garde donc le pouvoir sur nos ressentis.

       Si l'on réfléchit plus loin, en quoi les émotions sont-elles dangereuses pour la société? Et surtout la colère? Tout simplement parce qu'elle contient en elle de l'énergie pure. Et qui dit énergie dit action et changement. Pour survivre, le patriarcat doit tuer toute révolte dans l’œuf. C'est d'ailleurs pourquoi les féministes sont traitées d'hystériques mêmes lorsqu'elles s'expriment très calmement. Elles sont un danger de remise en question du système patriarcal. La même logique se retrouve dans les cas de viol, l'inversion perverse patriarcale poussant à remettre en cause les émotions de la victime. Car si elles étaient réellement écoutées, cela mettrait en péril bien des organisations sociales.

6. Les conséquences de la VEO et comment en sortir et briser le cercle?

      Les conséquences de la violence éducative ordinaire sont multiples. La plus grave étant sans doute la reproduction à travers les générations de la violence intrafamiliale « éducative ». Mais nous pouvons aussi citer nombres de dépressions, suicides, problèmes relationnels et la pérennisation des relations inégalitaires. En résumé, la VEO n’apporte rien, à par la perpétuation du modèle patriarcal.

      De plus en plus de personnes rejettent aujourd’hui ce style éducatif car ils perçoivent son inefficacité en termes relationnels et souhaitent une meilleure relation avec leurs enfants. Pour sortir de la VEO, un cheminement personnel est indispensable afin de nous reconnecter à nos vraies émotions. Le mouvement de l’Éducation Bienveillante12 peut aider en outre à mettre cela en pratique dans l’éducation quotidienne car les réflexes ont la vie dure. Le moment de l’arrivée d’un enfant est un moment-clé, car il réveille la mémoire traumatique des adultes. Alors, soit on se remet en question et on affronte ses traumas, soit on persiste dans le déni et on reproduit la violence connue considérée comme seule échappatoire aux émotions qui surgissent en nous. Ce phénomène est similaire à celui de la violence entre partenaires. En général, l’agresseur a lui-même été frappé et, sans excuser son geste, sa mémoire traumatique explique qu’il refrappe à nouveau s’il ne se remet pas en question.

      Afin de sortir de la VEO, il faut donc déconstruire notre propre enfance en remettant le monde à l’endroit et en nommant les violences sans fard. Il nous faut nous rappeler qu’une gifle fait mal, revivre ces moments douloureux, peut-être accompagnés d’un thérapeute, et rejoindre des personnes qui suivent la même voie. Observer les expériences des autres pays est également intéressant. Ainsi, en Suède, une politique anti-VEO a vu le jour et porte ses fruits avec une diminution réelle de la mortalité des enfants. Ce pays, qui souhaite se défaire du modèle patriarcal, est à la pointe sur la question des violences, intrafamiliales et entre partenaires.

      Une fois cet article écrit, les liens entre patriarcat et VEO semblent évidents. Et pourtant, il a fallu du temps pour arriver à les mettre par écrit sans culpabiliser envers nos propres parents, eux-mêmes violentés. C’est ici qu’il faut absolument différencier la responsabilité de la culpabilité. Nos parents ne sont pas coupables de nous avoir violentés au vu de leur vécu, mais ils sont responsables de ne pas avoir décidé de changer, de nous écouter et de briser ce cycle infernal. Aujourd’hui, c’est à chaque adulte de décider de manière responsable de sortir de ce cercle patriarcal et d’offrir à ses enfants une éducation bienveillante. Basée sur l’accueil et l’écoute des émotions. Le bénéfice est double. Car en offrant à son enfant le droit aux émotions, nous nous l’offrons également. Ainsi que celui au dialogue, non pour dominer ou faire peur, mais pour partager réellement. Ainsi, il n’est pas inutile de parler de sa propre enfance à nos enfants en explicitant nos émotions de l’époque. Empathique de nature, l’être humain sait comprendre très vite les ressentis des autres. Et la plus-value à cette éducation bienveillante est la disparition progressive de l’éducation genrée. Les garçons sont en effet encore plus privés que les filles de leurs émotions. En leur apprenant le droit de ressentir et d’exprimer, nous leur apprenons aussi à écouter les autres et à ne plus passer par la violence comme cela leur est enseigné partout en patriarcat. Dans le même temps, les filles peuvent davantage s’affirmer et oser dire leurs ressentis sans peur d’être disqualifiées et discriminées.

    Pareillement aux parents, la société ne doit pas culpabiliser, mais prendre ses responsabilités pour faire évoluer les mentalités et sortir de ce cycle éducationnel négatif. Y compris dans le modèle de l’enseignement où l’élève est souvent perçu comme difficile, devant allégeance au professeur. On retrouve cette relation de domination patriarcale également dans le domaine des soins de santé où le patient doit garder sa place de dominé. Il est temps que cette société aimant diviser change afin de remettre tous les êtres sur le même pied d’égalité, quel que soit l’âge ou le genre des personnes. La lutte contre la VEO constitue donc un premier pas vers cette nouvelle société égalitaire.

7. Bibliographie

DE SINGLY F., La réinvention de la famille, Label-France, n°39, Paris, 2000

FILLOZAT I., Au coeur des émotions de l’enfant, éd. Poche Marabout, Paris, 2013.

MAUREL O., La violence éducative ordinaire, un trou noir dans les sciences humaines, éd. Instant Présent , Paris, 2014.

MILLER A, La souffrance muette de l’enfant, éd. Aubier, Paris, 1990.

NEILL S.A., Libres enfants de Summerhill, éd. La Découverte, Paris, 1968.

SALMONA M., Le Livre Noir des Violences sexuelles,., éd. Dunod, Paris, 2013.

Notes

1 Voir SALMONA M., Le Livre Noir des Violences sexuelles, éd. Dunod, Paris, 2013.

2 DE SINGLY F., La réinvention de la famille, Label-France, n°39, Paris, 2000

3 Sondage issu du Figaro, notamment visible ici http://www.bfmtv.com/societe/70percent-des-francais-opposes-a-une-loi-interdisant-la-fessee-869036.html

4 MAUREL O., La violence éducative ordinaire, un trou noir dans les sciences humaines, éd. Instant Présent, Paris, 2014.

5 Institut de Victimologie http://www.institutdevictimologie.fr/trouble-psychotraumatique/maltraitance-infantile_29.html

6 FILLOZAT I., Au cœur des émotions de l’enfant, éd. Poche Marabout, Paris, 2013.

7 MILLER A, La souffrance muette de l’enfant, éd. Aubier, Paris, 1990.

8 NEILL S.A., Libres enfants de Summerhill, éd. La Découverte, Paris, 1968.

9 MAUREL O., Idem.

10 SALMONA M., Idem

11 Définition de la violence entre partenaires par les instances belges (2008) Disponible sur http://www.ecouteviolencesconjugales.be/information.php

12 Site de l’Observatoire de la Violence Éducative Ordinaire http://www.oveo.org/

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