Ne comprenant pas,
ils croyaient, ils disaient, que c'est "aimer moins", mais en fait c'est "plus", beaucoup plus !
Une vague immense me traverse, ma respiration s'emballe,
cette possibilité d'ouvrir la source,
de la laisser couler à chaque minute et à chaque heure,
de la partager sans honte et sans retenue,
de la faire tomber en pluie sur le monde...
C'est comme une eau claire qui me lave,
un goût qui revient du fond des âges, un goût d'enfance,
un goût de folie douce, vivante et authentique,
sans question sur demain.
Et que cette eau ait aussi le goût d'une autre folie,
celle de la sagesse de couler avec la même foi dans l'ombre ou la lumière,
couler pour couler,
sans souhaiter s'arrêter et posséder son petit creux...
Alors là mes yeux se décillent.
Et le double espoir de le vivre ET de le rayonner...
avec ces deux folies mêlées...
Cela me fend en deux, de haut en bas.
Cela me ramène à l'endroit lumineux d'une quadruple justesse : ce n'est pas toi qui m'aime, ce n'est pas toi que j'aime, ce n'est pas moi qui t'aime, ce n'est pas moi qui est aimé...
Tout cela nous traverse, tout cela est plus grand que nous, et traverse chacun-e.
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