La jeunesse oubliée veut encore rêver et contester

 Source : Reporterre

« La jeunesse, sur qui on fait souvent reposer un renouveau indéfini et l’avenir de la planète, prend cher », écrit notre chroniqueuse Corinne Morel Darleux. Contre cela, nous avons besoin de « renforts imaginaires, d’anges gardiens, de véhicules pour l’évasion, ouvrant la possibilité d’envisager le monde autrement qu’en termes de domination ».

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Il existe des livres jeunesse qui racontent une autre histoire que celle qu’on nous a préparée, qui font dévier des trajectoires toutes tracées. Des romans qui font apparaître une autre réalité, où les êtres humains et les animaux tissent un récit commun, fait de métamorphoses et nouvelles manières d’habiter un lieu, de l’explorer, d’en tirer sa subsistance autrement qu’à coups de pollutions et de supermarchés. Des livres qui sont autant de voyages, de véhicules pour l’évasion, ouvrant la possibilité d’envisager le monde autrement qu’en termes de domination. Le très beau Sirius (Rouergue, 2017) de Stéphane Servant, le marquant Comme des Sauvages (Pocket Jeunesse, 2020) de Vincent Villeminot, l’inattendu Après nous les animaux (Casterman, 2020) de Camille Brunel, le sensible Le royaume de Kensuke (Gallimard, 2007) de Michael Morpurgo...



 


 

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