Deux cauchemars dans mon histoire : face à l’inceste, changeons la loi !

 Source : https://facealinceste.fr/deux-cauchemars

Face à l’Inceste accélère son combat sur la question du consentement en le mettant au cœur de sa dernière campagne et appelle les Français à s’engager en signant une pétition visant à instaurer la présomption d’absence de consentement dans la loi.

L’inceste représente les 3/4 des violences sexuelles sur mineurs et 10% des français soit 6,7 millions de personnes ont subi l’inceste (sondage Ipsos du 5/11/2020).
Cependant, malgré ce contexte et les récentes affaires qui ont secoué la société, l’inceste reste un tabou en France et la question du consentement est toujours d’actualité. En effet, aujourd’hui encore, en France, un enfant qui dénonce un abus sexuel commis par l’un de ses proches doit certifier devant la justice qu’il n’était pas consentant. Ceci est également l’objet de propositions de projet de loi sur le consentement des mineurs lors d’infractions sexuelles qui vont être déposées le 21 janvier 2021.

« Il s’agit d’arrêter de demander à un enfant, au même titre qu’un adulte, s’il était consentant à ces actes. Arrêter de lui demander s’il était d’accord pour avoir des actes sexuelles avec un membre de sa famille. Par ailleurs, cela envoie un message symbolique : les enfants doivent se protéger eux-mêmes, ils ne peuvent pas compter sur la loi. C’est tout bonnement insupportable et ça fait 20 ans qu’on lutte contre cette aberration légale. »
- Isabelle Aubry, présidente de Face à l’inceste -

Aucun(e) mineur(e) ne saurait consentir à une relation sexuelle incestueuse. Il est temps de changer la loi pour qu’elle prenne en compte les spécificités de l’inceste et qu’elle protège tous les enfants contre la pédocriminalité. 

La pétition

Ce que nous demandons :

1. Tout acte sexuel incestueux commis sur un(e) mineur(e) doit être qualifié de crime incestueux et puni par la loi sans qu’un hypothétique « consentement » de la victime ne soit examiné.

2. Tout acte sexuel non incestueux commis sur un(e) mineur(e) de moins de 15 ans doit être qualifié d’infraction pédocriminelle sans que le critère additionnel de « menace, surprise, contrainte ou violence » soit nécessaire.

3. Les crimes sexuels sur mineur(e)s doivent être imprescriptibles.

 
Deux cauchemars dans mon histoire

 


 


Commentaires