Notre incapacité à penser la fin du capitalisme empêche le virage écologique et amène le virage raciste

Comme disait l'autre "il est plus simple de penser la fin du monde que de penser la fin du capitalisme".
On peut l'adapter en "il est plus facile de penser la fin de l'humanisme (donc devenir raciste) que de penser la fin du capitalisme...

Comment rassembler les classes sociales autour de l’écologie

https://reporterre.net/Pourquoi-reunir-les-classes-sociales-autour-de-l-ecologie-est-si-difficile 

« le rapport des individus aux politiques version réformatrice ou version non capitaliste de l’écologie est tributaire des modalités par lesquelles chacun trouve sa place dans la société ». En somme, chacun aspire à améliorer sa condition et, dans beaucoup de cas, adopter une existence radicalement écologique risquerait de provoquer un déclassement des individus.

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trois groupes principaux, la bourgeoisie (cadres et professions intellectuelles supérieures, qui représente 19 % de la population), la petite bourgeoisie (qui regroupe les professions intermédiaires, artisans et commerçants, 33 %) et les classes populaires (employés et ouvriers, 47 %).

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+ sept « fragments » de classe sociale, constatant que la bourgeoisie, la petite bourgeoisie et les classes populaires ont un rapport très différent à l’écologie selon qu’elles font partie du pôle « culturel » (avec un fort capital culturel, des ressources culturelles valorisées en société) ou du pôle « économique » (ce qui leur permet d’être valorisées dans la société est leur capital financier).

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tant que les individus sont mis en concurrence les uns les autres, ils doivent accumuler du capital (financier ou culturel) pour se faire une place dans la société — en somme, tant que les valeurs propres au capitalisme continuent de nous organiser —, il y a peu d’espoir de voir advenir une réelle écologisation de la société.

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> « démanteler les logiques concurrentielles, les instances d’évaluation et les épreuves de sélection que les néolibéraux de droite comme de gauche ne cessent de développer »

> imputer la responsabilité du désastre aux classes dominantes

> « décrire » comment et pourquoi ces pratiques bourgeoises sont insoutenables écologiquement

> réformer le travail pour « redéfinir démocratiquement la hiérarchie des métiers, les modes de rémunération » plutôt que transformer les sphères productives en « métiers verts »

> mettre en avant la question du foncier : crise du logement et crise agricole

 

BLAST : les ressorts sociologiques de la vague RN

Si le chef de l’État rejoue la carte de la peur et de la terreur, le tremplin sans égal qu’il aura été pour l’extrême droite qui se traduit notamment par un enracinement électoral sans égal culmine désormais avec le chemin qui lui est tout tracé pour le perron de Matignon … Alors, dans ce contexte particulièrement inquiétant, où pour la gauche émiettée l’union reste la fragile mais incontournable priorité, avec ses invités, Félicien Faury et Stefano Palombarini, Soumaya Benaissa vous propose de prendre un peu de recul le temps d’une émission et d’essayer de mesurer « ce prix » mais aussi les dynamiques qui fondent sur le temps long cette grave situation.

L’écologie, socle commun du nouveau Front populaire

https://reporterre.net/L-ecologie-socle-commun-du-nouveau-Front-populaire

•     Énergies : justice sociale, planification énergétique, soutien à la sobriété, renouvelables sans destruction des écosystèmes
•     Agriculture : revenu juste aux paysans, fin des accords de libre-échange, rejet des fonds d’investissement privés qui pourraient posséder des terres voire des exploitations agricoles, facilité d’accès au foncier pour les jeunes agriculteurs, bio et pratiques agroécologiques, etc
•     Transports : renverser le système de valeurs (dévaloriser SUV et avions), valoriser sobriété (train) et partage, gratuité transports en commun, relocalisation
•     Économie : sortir du libre-échange, réduction du temps de travail, services publics, biens communs (sur les territoires, renationalisations...)