Amour et transformation du monde
https://baynvc.blogspot.com/…/love-and-world-transformation…
[...]
Pourtant, j'ai un profond sentiment intuitif qu'une certaine quantité d'amour est nécessaire pour créer le changement. Et donc je me demande ce qu'est cet amour et ce que nous pouvons faire pour le cultiver.
[...]
Pour comprendre ce que j'essaie de saisir, cela m'aide de réfléchir à ce qu'il faut pour transformer une relation individuelle.
Il est clair pour moi que lorsque les deux personnes s'engagent à répondre à leurs besoins au sein d'une relation et possèdent les compétences nécessaires pour traduire leur engagement en étapes pratiques, la moitié de la compétence et la moitié de l'amour de chacun d'eux sont nécessaires.
J'ai tendance à croire que nous sommes presque tous nés avec des ressources internes automatiques suffisantes pour participer à ce jeu si tout le monde devait y participer. Nous avons presque tous assez d’amour et de talent dans de telles circonstances. Par extension, alors, j'imagine que nous pourrions presque tous nous préoccuper de nos besoins et de ceux des autres si les autres le faisaient aussi.
Cependant, si une seule partie d'une relation est attachée à la vision des besoins de chacun, il faut doubler l'amour et doubler les compétences, car elles doivent compenser le fait que l'autre personne n'apporte pas autant d'amour et de compétences. Ce n'est pas impossible. c'est juste beaucoup plus difficile. Vous auriez à faire l'amour pour vous deux. Vous devez faire les compétences pour vous deux. Et cela nécessite plus d'amour et de compétence que s'il était mutuel, car vous auriez à apporter un amour supplémentaire pour soutenir la méfiance de l'autre personne. La plupart d'entre nous ne l'ont pas.
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C’est pour moi le dilemme de la transformation du monde: pouvons-nous trouver et cultiver suffisamment d’amour et de compétences pour faire le travail, porter l’amour envers et au nom de ceux qui n’ont pas accès à leur amour ? Est-ce qu'un nombre suffisant d'entre nous peut développer suffisamment de capacité, de résilience et d'aptitudes pour rester debout face à la méfiance, au jugement et même à la violence des autres et conserver notre attitude amoureuse ?
[...]
Ce dernier point est la clé pour moi. Un amour au détriment de nous-mêmes n'est pas le véritable amour. Lorsque nous nous ouvrons à un amour si grand, nous pouvons être tentés d'abandonner les autres. Nous pouvons penser: «Cette autre personne ne peut pas retenir l'amour, et cela signifie que je vais simplement leur donner ce qu'ils veulent.» Nous pouvons entrer dans un cycle sans fin d'empathie avec les autres, de les entendre, de répondre à leurs besoins. et devenir épuisé et plein de ressentiment. Je ne vois pas cela comme un véritable amour. Pour moi, le véritable amour consiste à respecter suffisamment l’autre pour pouvoir croire qu’il existe une capacité à aimer en retour, et à inviter cet amour dans notre direction lorsque le moment est venu, peu importe à quel point l’autre est. Il est tout aussi important d’inviter d’autres personnes à s’ouvrir, à nous entendre et à se montrer à la hauteur de la situation. Chaque fois que nous renonçons à une autre personne et lui disons qu'elle ne peut pas le faire, nous compromettons l'amour parce que, dans l'amour, je veux aimer la personne dans son meilleur être.
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Honte et amour
https://baynvc.blogspot.com/2010/07/shame-and-love.html
La honte fait partie de la catégorie de ce que l'on appelle les émotions sociales et est profondément liée à notre sentiment d'appartenance et d'être aimé. Si nous avons honte souvent et assez profondément, nous finissons par ressentir la honte de notre désir même d'être aimé et accepté.
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Alors, comment pouvons - nous surmonter la honte? La façon dont j'ai travaillé avec ma honte est d’y entrer directement. Je le fais depuis de nombreuses années maintenant et je suis ravi de dire que j'ai brûlé presque toute ma honte. Cela demande une discipline et un courage considérables. Souvent, quand je l'ai fait, je me suis senti totalement épuisé par la suite.
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La pratique de la CNV m’aide à trouver mon acceptation en me connectant à la lumière du besoin humain fondamental ou du désir ardent qui est au cœur de tout ce qui me fait honte. Dans mon cas, il est presque toujours question d'amour : vouloir l'amour, vouloir montrer l'amour, ou faire confiance à l'amour ou aux gens.
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Nous faisons tous, nous voulons tous tellement donner et recevoir de l'amour. Quand allons-nous, collectivement, lever le tabou sur la tendresse pour pouvoir libérer la honte qui nous hante et vivre et aimer librement ?
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https://baynvc.blogspot.com/…/love-and-world-transformation…
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Pourtant, j'ai un profond sentiment intuitif qu'une certaine quantité d'amour est nécessaire pour créer le changement. Et donc je me demande ce qu'est cet amour et ce que nous pouvons faire pour le cultiver.
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Pour comprendre ce que j'essaie de saisir, cela m'aide de réfléchir à ce qu'il faut pour transformer une relation individuelle.
Il est clair pour moi que lorsque les deux personnes s'engagent à répondre à leurs besoins au sein d'une relation et possèdent les compétences nécessaires pour traduire leur engagement en étapes pratiques, la moitié de la compétence et la moitié de l'amour de chacun d'eux sont nécessaires.
J'ai tendance à croire que nous sommes presque tous nés avec des ressources internes automatiques suffisantes pour participer à ce jeu si tout le monde devait y participer. Nous avons presque tous assez d’amour et de talent dans de telles circonstances. Par extension, alors, j'imagine que nous pourrions presque tous nous préoccuper de nos besoins et de ceux des autres si les autres le faisaient aussi.
Cependant, si une seule partie d'une relation est attachée à la vision des besoins de chacun, il faut doubler l'amour et doubler les compétences, car elles doivent compenser le fait que l'autre personne n'apporte pas autant d'amour et de compétences. Ce n'est pas impossible. c'est juste beaucoup plus difficile. Vous auriez à faire l'amour pour vous deux. Vous devez faire les compétences pour vous deux. Et cela nécessite plus d'amour et de compétence que s'il était mutuel, car vous auriez à apporter un amour supplémentaire pour soutenir la méfiance de l'autre personne. La plupart d'entre nous ne l'ont pas.
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C’est pour moi le dilemme de la transformation du monde: pouvons-nous trouver et cultiver suffisamment d’amour et de compétences pour faire le travail, porter l’amour envers et au nom de ceux qui n’ont pas accès à leur amour ? Est-ce qu'un nombre suffisant d'entre nous peut développer suffisamment de capacité, de résilience et d'aptitudes pour rester debout face à la méfiance, au jugement et même à la violence des autres et conserver notre attitude amoureuse ?
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Ce dernier point est la clé pour moi. Un amour au détriment de nous-mêmes n'est pas le véritable amour. Lorsque nous nous ouvrons à un amour si grand, nous pouvons être tentés d'abandonner les autres. Nous pouvons penser: «Cette autre personne ne peut pas retenir l'amour, et cela signifie que je vais simplement leur donner ce qu'ils veulent.» Nous pouvons entrer dans un cycle sans fin d'empathie avec les autres, de les entendre, de répondre à leurs besoins. et devenir épuisé et plein de ressentiment. Je ne vois pas cela comme un véritable amour. Pour moi, le véritable amour consiste à respecter suffisamment l’autre pour pouvoir croire qu’il existe une capacité à aimer en retour, et à inviter cet amour dans notre direction lorsque le moment est venu, peu importe à quel point l’autre est. Il est tout aussi important d’inviter d’autres personnes à s’ouvrir, à nous entendre et à se montrer à la hauteur de la situation. Chaque fois que nous renonçons à une autre personne et lui disons qu'elle ne peut pas le faire, nous compromettons l'amour parce que, dans l'amour, je veux aimer la personne dans son meilleur être.
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Honte et amour
https://baynvc.blogspot.com/2010/07/shame-and-love.html
La honte fait partie de la catégorie de ce que l'on appelle les émotions sociales et est profondément liée à notre sentiment d'appartenance et d'être aimé. Si nous avons honte souvent et assez profondément, nous finissons par ressentir la honte de notre désir même d'être aimé et accepté.
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Alors, comment pouvons - nous surmonter la honte? La façon dont j'ai travaillé avec ma honte est d’y entrer directement. Je le fais depuis de nombreuses années maintenant et je suis ravi de dire que j'ai brûlé presque toute ma honte. Cela demande une discipline et un courage considérables. Souvent, quand je l'ai fait, je me suis senti totalement épuisé par la suite.
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La pratique de la CNV m’aide à trouver mon acceptation en me connectant à la lumière du besoin humain fondamental ou du désir ardent qui est au cœur de tout ce qui me fait honte. Dans mon cas, il est presque toujours question d'amour : vouloir l'amour, vouloir montrer l'amour, ou faire confiance à l'amour ou aux gens.
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Nous faisons tous, nous voulons tous tellement donner et recevoir de l'amour. Quand allons-nous, collectivement, lever le tabou sur la tendresse pour pouvoir libérer la honte qui nous hante et vivre et aimer librement ?
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Responsabilité, amour, honte / œuvrer à la transformation
http://thefearlessheart.org/accountability-love-shame-and-working-for-transformation/
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Pour moi, le chemin menant à la liberté et à la transformation que je recherche inclut le dépassement de toute fracture entre amour et responsabilité, acceptation et action, non-violence et force de parler / travailler pour le changement.
[...]
Au contraire, l'engagement à aimer et à une foi sans compromis en l'humanité de chacun signifie se concentrer sur l'apprentissage, la réparation et l'avenir que nous partageons avec la personne même dont les actions peuvent avoir causé le préjudice.
[...]
Même si nous finissons par croire que l'action laisse présager un risque grave de préjudice continu ou répété, de sorte que nous pourrions choisir de nous protéger en restreignant la liberté d'une personne, il est tout à fait possible de le faire avec l'intention de soutenir la transformation plutôt que de punir.
[...]
Finalement, j'ai fini par comprendre que l'action sans acceptation risque davantage d'être réactive, en colère et sans but précis. Pour moi, l'acceptation ne consiste pas à aimer ce qui se passe. Il s’agit plutôt de vaincre l’illusion qu’en insistant sur la gravité du problème, il cessera magiquement d’être. Il s'agit de reconnaître la réalité de ce qui est et de s'installer dans la vérité déchirante de ce qui est précisément quand nous ne l'aimons pas, quand c'est plein de souffrance et de mal. Sur la petite échelle à laquelle je travaille, je peux voir que chaque fois que je le fais, j'ai beaucoup plus de créativité et de choix dans ce que je vais faire, avec qui et comment, en réponse au préjudice que je vois. J'ai davantage confiance dans les actions qui découlent d'un contexte de paix intérieure et d'acceptation que dans celles qui sont alimentées par la peur et la colère, caractéristiques de la non-acceptation.
[...]
Au fil des ans, je suis venu distiller la non-violence en trois piliers: le courage, la vérité et l'amour.
en substance, le courage de dire la vérité avec amour.
[...]
Plus nous sommes en mesure de parler depuis un lieu de vision et plus nous pouvons transmettre à ceux que nous appelons à la tâche que nous visons pour les inclure dans le mouvement vers la vision, plus nous nous alignons sur les intentions profondes de La non-violence.
[...]
«Nous travaillons dans le sens de nos rêves, nous embrassons pleinement notre vision et nos besoins et nous restons ouverts face à ce qui se passe. Ce faisant, que nous ayons ou non un succès externe (et pour autant que je sache, aucun de nous ne sait comment déplacer le monde là où nous le souhaitons), notre travail lui-même devient un modèle de ce que le monde pourrait être."
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http://thefearlessheart.org/accountability-love-shame-and-working-for-transformation/
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Pour moi, le chemin menant à la liberté et à la transformation que je recherche inclut le dépassement de toute fracture entre amour et responsabilité, acceptation et action, non-violence et force de parler / travailler pour le changement.
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Au contraire, l'engagement à aimer et à une foi sans compromis en l'humanité de chacun signifie se concentrer sur l'apprentissage, la réparation et l'avenir que nous partageons avec la personne même dont les actions peuvent avoir causé le préjudice.
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Même si nous finissons par croire que l'action laisse présager un risque grave de préjudice continu ou répété, de sorte que nous pourrions choisir de nous protéger en restreignant la liberté d'une personne, il est tout à fait possible de le faire avec l'intention de soutenir la transformation plutôt que de punir.
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Finalement, j'ai fini par comprendre que l'action sans acceptation risque davantage d'être réactive, en colère et sans but précis. Pour moi, l'acceptation ne consiste pas à aimer ce qui se passe. Il s’agit plutôt de vaincre l’illusion qu’en insistant sur la gravité du problème, il cessera magiquement d’être. Il s'agit de reconnaître la réalité de ce qui est et de s'installer dans la vérité déchirante de ce qui est précisément quand nous ne l'aimons pas, quand c'est plein de souffrance et de mal. Sur la petite échelle à laquelle je travaille, je peux voir que chaque fois que je le fais, j'ai beaucoup plus de créativité et de choix dans ce que je vais faire, avec qui et comment, en réponse au préjudice que je vois. J'ai davantage confiance dans les actions qui découlent d'un contexte de paix intérieure et d'acceptation que dans celles qui sont alimentées par la peur et la colère, caractéristiques de la non-acceptation.
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Au fil des ans, je suis venu distiller la non-violence en trois piliers: le courage, la vérité et l'amour.
en substance, le courage de dire la vérité avec amour.
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Plus nous sommes en mesure de parler depuis un lieu de vision et plus nous pouvons transmettre à ceux que nous appelons à la tâche que nous visons pour les inclure dans le mouvement vers la vision, plus nous nous alignons sur les intentions profondes de La non-violence.
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«Nous travaillons dans le sens de nos rêves, nous embrassons pleinement notre vision et nos besoins et nous restons ouverts face à ce qui se passe. Ce faisant, que nous ayons ou non un succès externe (et pour autant que je sache, aucun de nous ne sait comment déplacer le monde là où nous le souhaitons), notre travail lui-même devient un modèle de ce que le monde pourrait être."
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