Impérialisme toujours, racisme encore, néocolonialisme première version... et pourtant : La tricontinentale
Qui a appris ça à l'école ????
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_tricontinentale
Aussi appelée Conférence de la solidarité des peuples d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine, la Conférence tricontinentale (ou la « Tricontinentale ») eut lieu du 3 au 15 janvier 1966 à La Havane, à Cuba1,2,3. 82 pays du Tiers Monde y furent représentés. L'Organisation de la solidarité des peuples d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine (Organización de Solidaridad de los Pueblos de África, Asia y América Latina, OSPAAAL) y a été fondée à cette occasion, le 12 janvier.
En janvier 1966 naît à Cuba la Tricontinentale, organisation regroupant
les forces « anti-impérialistes » d’Afrique, d’Asie et d’Amérique
latine. Au total, se retrouvent à l’hôtel Habana Libre quatre-vingt-deux
délégations de pays décolonisés, de mouvements de libération
afro-asiatiques et de formations de guérilla d’Amérique latine. Et même
les frères ennemis du « camp socialiste », Chinois et Soviétiques. Parmi
ceux qui ont contribué à préparer cette rencontre historique : Mehdi
Ben Barka, Che Guevara, Ahmed Ben Bella, Salvador Allende, Hô Chi Minh,
Amílcar Cabral ou Douglas Bravo… Les États-Unis sont au cœur des
accusations, du fait de la guerre qu’ils mènent au Viêt-Nam et de la
mobilisation de la CIA pour décapiter les groupes présents à La Havane.
Roger Faligot retrace ici l’étonnante épopée de la Tricontinentale, qui
marqua l’actualité mondiale des années 1960. Un récit aux nombreuses
révélations grâce à une enquête de grande ampleur, nourrie des
témoignages de survivants recueillis sur quatre continents, des archives
de la Tricontinentale à Cuba ou de celles de l’administration
américaine. On y trouvera des portraits inattendus de nombreuses figures
de l’époque, comme Guevara, Ben Barka ou Joséphine Baker. Et des
éclairages originaux sur l’enlèvement de Ben Barka, la tentative de «
troisième voie » de Fidel Castro ou le rôle du général de Gaulle pour
sauver les rescapés de la colonne Guevara en Bolivie, dont Régis Debray.
Une fresque sans équivalent, à l’écriture romanesque mais toujours
rigoureuse, qui passionnera tous ceux et celles curieux de découvrir une
époque mal connue, dont les échos résonnent encore aujourd’hui…
Qui a entendu parlé de cette personne ?
Amilcar CABRAL
« Nous ne luttons pas simplement pour mettre un drapeau dans notre pays et pour avoir un hymne mais pour que plus jamais nos peuples ne soient exploités, pas seulement par les impérialistes, pas seulement par les Européens, pas seulement par les gens de peau blanche, parce que nous ne confondons pas l’exploitation ou les facteurs d’exploitation avec la couleur de peau des hommes ; nous ne voulons plus d’exploitation chez nous, même pas par des Noirs.7 »
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